Une position historiquement hostile
Le 13 novembre 2023, le Vatican a réaffirmé son opposition à la franc-maçonnerie, rappelant que "l'inscription active à la franc-maçonnerie de la part d'un fidèle est interdite". Cette déclaration s'inscrit dans une longue tradition d'opposition entre l'Église catholique et les organisations maçonniques.
Le Pape François a souvent été un fervent critique de la franc-maçonnerie, en l'accusant d’être des lobbys « cupides » souhaitant infiltrer l’Eglise. Ainsi, il avait récusé la nomination de Johnny Ibrahim, 48 ans, consul général à Los Angeles depuis 2012, comme nouvel Ambassadeur du Liban auprès du St Siège. Ce refus était motivé par l’appartenance de ce dernier à une loge franc-maçonnique française. De même, Pascal Vesin avait été écarté de sa paroisse de Megève quand son engagement avec le Grand Orient de France a été révélé. En mai 2013, deux mois après l’élection du pape François, un curé de Haute-Savoie, membre d’une loge rattaché au Grand Orient de France, a été démis de ses fonctions par l’évêque d’Annecy, à la demande de Rome.
Une opposition séculaire
La franc-maçonnerie naît officiellement à Londres le 24 juin 1717. Vingt ans plus tard, elle est l’objet de la première condamnation pontificale. Le pape Clément XII publie à cet effet en 1738 la bulle In eminenti apostolatus specula. Les mots du Pape sont virulents, évoquant les francs-maçons comme « ce genre d’hommes qui tels des voleurs percent la maison, tels des renards travaillent à démolir la vigne, et pervertissent le cœur des simples ». Le Souverain pontife achève le document de manière très explicite : « Nous avons conclu de condamner et d’interdire ces dites sociétés. [...] Nous les condamnons par notre présente constitution valable à perpétuité. [...] Nous ordonnons aux fidèles de Jésus Christ de s’en tenir à l’écart sous peine d’excommunication. »
Par la suite, tous les papes confirmeront la sentence de Clément XII. Benoît XIV, dans le document Providas en 1751, Pie VII en 1821, dans Ecclesiam a Jesu Christo, Léon XII dans Quo graviora en 1825, Pie VIII avec l’encyclique Traditi en 1829, Grégoire XVI avec l’encyclique Mirari vos en 1832, et Pie IX en 1846 avec l’encyclique Qui pluribus[1].
Mais l’un des textes pontificaux les plus précis en la matière reste l’encyclique Humanum genus du pape Léon XIII en 1884. Non seulement le Souverain pontife y critique la duplicité de la franc-maçonnerie : « Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits et un mauvais n’en peut pas porter de bons », mais il y souligne aussi sa haine à l’encontre de l’Église. Il fustigeait également « l’hédonisme[2] et ses graves conséquences dans le domaine des mœurs », notamment « l’attaque contre le mariage et l’éducation des enfants ». Léon XIII est d’autant plus combatif que l’Église subit alors en France, sous la IIIe République, les violentes attaques de l’Etat, appuyées par des francs-maçons tels que Jules Ferry, qui conduisent dès 1880 à l’expulsion de 265 congrégations religieuses et l’interdiction de tout enseignement religieux dans les écoles publiques[3].
Il faudra ensuite attendre 1983 pour que la Congrégation pour la doctrine de la foi écrive ceci : « Le jugement négatif de l’Église sur les associations maçonniques demeure inchangé dans le nouveau Code de droit canonique, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Église et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Église… Il est stipulé par ailleurs que les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la communion eucharistique. »[4]
De son côté, dès son accession, Pape François s’est toujours montré très hostile à la franc-maçonnerie, allant jusqu’à l’évoquer à son retour des JMJ en juillet 2013 dans l’avion qui le ramenait de Rio de Janeiro au Vatican. Il dénonçait alors « les lobbys de la cupidité, les lobbys politiques, les lobbys maçonniques » qui faisaient pression pour infiltrer l’Église[5].
C’est donc sans surprise que le dicastère pour la Doctrine de la foi a rappelé le 13 novembre 2023 que « l'inscription active à la franc-maçonnerie de la part d'un fidèle est interdite », en réponse à une question posée par un évêque philippin. Il a ajouté que « sur le plan doctrinal, l’inscription active à la franc-maçonnerie de la part d’un fidèle est interdite, à cause de l’inconciliabilité entre doctrine catholique et franc-maçonnerie ».
Les points de divergence fondamentaux
Divergences doctrinales
Pour cela, c’est l’auteur de l’ouvrage « Peut-on être chrétien et franc-maçon ? »[6], publié par Monseigneur Rey qui apporte des éclaircissements :
« Entre la franc-maçonnerie et l’enseignement de l’Église catholique, les points de dissonance sont nombreux ! Le premier est l’ésotérisme. Chez les francs-maçons, la doctrine n’est transmise qu’à un cercle restreint d’initiés. Déjà au IIe siècle, saint Irénée avait condamné l’hérésie que constituait le gnosticisme, doctrine suivant laquelle le Salut passe par une connaissance de Dieu acquise via une initiation et des pratiques ésotériques. Dans la franc-maçonnerie, l’initié est tenu au secret absolu. Au contraire dans l’Église catholique, il n’y a pas d’enseignement secret. La Bible, le catéchisme, les textes conciliaires, l’enseignement des papes et des évêques sont accessibles à tous. » C’est le côté « fermé » et « ésotérique » qui est donc critiqué en premier lieu par l’Eglise, condamnant ainsi le fonctionnement de la franc-maçonnerie.
« Le ritualisme est aussi un point de friction central. La franc-maçonnerie déploie une symbolique avec des codes et des rites propres (symboles vestimentaires, lors des tenues et à l’occasion des initiations en particulier). Quelle articulation possible entre ritualité de la franc-maçonnerie et celle que promeut l’Église pour qui l’initiation est ordonnée à la vie sacramentelle et à l’économie de la grâce ? » Il est important de mentionner à nouveau que la franc-maçonnerie est composée de nombreuses obédiences, loges et rites différents. Par conséquent, les pratiques et les rituels peuvent varier considérablement d'une obédience à l'autre, voire d'une loge à l'autre au sein d'une même obédience. Il existe des similitudes générales dans les principes fondamentaux de la franc-maçonnerie, mais la manière dont ces principes sont interprétés et mis en œuvre peut différer. Certains rites maçonniques, tels que le Rite écossais ancien et accepté, le Rite york, le Rite français[7], etc., ont leurs propres rituels distincts et leurs cérémonies spécifiques. Chaque obédience peut également avoir ses propres règles, traditions et coutumes. Quant à la tenue, les francs-maçons portent généralement des tenues spécifiques lors de leurs réunions, notamment des tabliers, des gants, et parfois d'autres accessoires symboliques. Cependant, même au sein d'une obédience, il peut y avoir des variations dans les tenues en fonction du grade maçonnique ou du type de cérémonie. En résumé, les pratiques, les rituels et les tenues au sein de la franc-maçonnerie peuvent varier considérablement en fonction de l'obédience, de la loge et du rite spécifiques.
Il existe une autre condamnation de l’Eglise, qui concerne le dogme. « Pour la franc-maçonnerie, aucune vérité n’est définitive, intangible ni absolue. En effet, de son point de vue, la vérité se dérobe toujours devant nous ou bien appelée à être construite par l’homme et pour l’homme ; le dogme s’oppose par principe à la liberté humaine. La foi, au contraire, nous enseigne que la vérité a le visage du Christ qui s’est identifiée à elle : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie »[8]. Cette vérité est accessible à la raison humaine et s’énonce dans l’Église par le Credo qui regroupe les principaux dogmes (…) Les dogmes constituent autant de « fenêtres » que la Révélation ouvre sur le mystère de Dieu. L’Église conteste également le relativisme religieux professé par la franc-maçonnerie, au nom de la tolérance et de l’autonomie de la Raison, en mettant sur un pied d’égalité toutes les convictions religieuses. À l’inverse, en respectant la liberté de conscience de chacun, l’Église voit dans le Christ la clé de compréhension ultime du mystère de l’homme et de sa destinée : « Il n’y a de Salut en aucun autre » que Jésus-Christ. »[9]
L’Eglise catholique se place également contre une certaine vision de la laïcité prônée par des responsables de la franc-maçonnerie. « L’Église prône une laïcité ouverte en raison de l’autonomie des réalités terrestres régies par leurs lois propres tout en soulignant que celles-ci ne peuvent à aucun prix être séparées de Dieu. Le mot « laïc » apparaît dans la tradition chrétienne dès les origines. Certains discours portés par les responsables de la franc-maçonnerie s’apparentent en revanche à un laïcisme qui nie l’expression publique de la foi et la relègue dans le domaine de l’intime. D’une certaine manière, ils entendent faire de la laïcité une religion d’État. »
Pourquoi certains associent la franc-maçonnerie et le catholicisme ?
Des tentatives de rapprochement
Certaines loges font obligation à leurs membres d'assister à la messe, le dimanche de Pâques, en grande tenue, tablier et gants blancs. Il faut savoir que dans la seconde partie du XXe siècle, les théologiens de Rome engagent une réflexion autour de l’œcuménisme, et une position du magistère va sensiblement évoluer à l’égard du franc-maçon catholique. Les changements intervenus dans le champ institutionnel du monde maçonnique, en particulier en France, font que se créent des constitutions d’ordres, d’obédiences, qui pour certaines d’entre elles ne font plus même allusion aux Constitutions fondatrices de la maçonnerie, incluant la foi chrétienne catholique. Ainsi, pendant le concile Vatican II, certains ont décidé d’engager des relations nouvelles de l’Église à l’égard de la franc-maçonnerie, considérant désormais ses adeptes comme des « frères séparés »[10].
L’expression « frères séparés » vient de cette déclaration du Concile « Le Concile souhaite instamment que les initiatives des enfants de l’Église catholique progressent unies à celles des frères séparés, sans mettre un obstacle quelconque aux voies de la Providence, et sans plus préjuger des impulsions futures de l’Esprit Saint.[11] »
Et c’est cette reconnaissance aux francs-maçons de leur statut ecclésiologique de « frères séparés » qui prouve, pour certains, les fondements théologiques de leur appartenance à l’Église catholique. Certains défendent en effet le fait que même dans les domaines de la foi et de la doctrine, il est recommandé aux fidèles catholiques une amélioration de leur connaissance de l’Histoire, de la place de la culture, de l’histoire de la mentalité, tout comme il l’est demandé aux adeptes de la franc-maçonnerie.
Dominique Rey écrit « il existe au sein de la franc-maçonnerie une multiplicité d’obédiences concernant le rapport au religieux, depuis l’athéisme déclaré jusqu’à des loges dites de « franc-maçonnerie chrétienne ». Certaines comme la Grande loge nationale de France parlent en effet du « grand Architecte de l’univers ». Cette reconnaissance d’une dimension divine, inaccessible à l’homme ne peut être corrélée avec la rencontre d’un Dieu personnel, manifesté dans le Christ, et qui vient à notre rencontre pour révéler la plénitude de son amour[12]. Notre foi ne se limite pas à la confession de l’existence de Dieu, mais nous révèle le Salut qu’Il opère par la rédemption du Christ, dont la grâce nous fait participer à la nature divine[13]. »
Quoi qu’il en soit, le Pape François lui, est très clair. Il a réaffirmé il y a quelques jours que que les catholiques affiliés à des loges maçonniques sont « en état de péché grave ».
La franc-maçonnerie française aujourd'hui
Emmanuel Macron s’est rendu mercredi 8 novembre au Grand Orient de France, à l’occasion du 250e anniversaire de la plus ancienne obédience maçonnique française et la plus ancienne obédience maçonnique française et la plus importante d’Europe continentale.
L’année 1773 marque la naissance du Grand Orient de France, avec des loges présentes dans toutes les grandes villes françaises. Le comte Louis-Philippe d’Orléans en prend la tête, et on retrouve des Maçons dans tous les débats, même pendant la Révolution française. En 1877, la liberté absolue de conscience est proclamée : le Grand Orient supprime l’obligation pour ses membres de se référer à « l’existence de Dieu » et à « l’immortalité de l’âme ». En adoptant pour principe la liberté absolue de conscience et en n’imposant aucune croyance ou religion à ses membres, la maçonnerie française devient « libérale » ou « adogmatique ». Elle se distingue des autres loges dans le monde qui prônent la croyance en Dieu.
Au cours du XXe siècle, les loges soutiennent la politique anticléricale menée par la IIIe République, notamment l’expulsion des congrégations en 1901 puis la surveillance des officiers catholiques révélée dans l’affaire des fiches en 1904. Mais lors de l’établissement du régime de Vichy, le Grand Orient est dissous par décret gouvernemental en août 1940. De nombreux maçons sont exclus de la fonction publique. Certains sont même pourchassés par la Gestapo. Des maçons s’engagent dans la Résistance notamment dans les réseaux « Combat », « Libération » et « Franc-Tireur ».
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Grand Orient se reconstruit peu à peu à partir des années 1950 et aujourd’hui, le Grand Orient rassemble plus de 50 000 membres inscrits dans plus de 1 390 loges.
Le 8 novembre dernier, Emmanuel Macron a effectué un déplacement auprès du Grand Orient de France. Il est le troisième président à s’y déplacer, dans un esprit de réconciliation. En effet, depuis 2018, un précédent avait éclaté entre l’Etat et le Grand Orient : le président de la République avait indiqué devant la conférence des Evêques de France sa volonté de « réparer » le lien « abîmé entre l’Église et l’État ». Réaction du Grand Orient publiée sur les réseaux sociaux : « Garant du caractère indivisible, laïque, démocratique et social de notre République, le président Macron vient par ses déclarations devant les évêques de porter une grave atteinte à la laïcité. Le Grand Orient de France condamne fermement cette violation de nos principes républicains ».
Officiellement, il n’était pas question de laïcité. Nous avons consulté sur le site de l’Elysée le discours du Président Emmanuel Macron, publié le 8 novembre 2023. Après lecture, le résumé qui peut être proposé est celui de la volonté du président d’exprimer les mérites et de retracer les apports historiques de la franc-maçonnerie à la France, et, dans un second temps, de rappeler le combat que mène la République contre l'antisémitisme.
« Démocratique, méritocratique, la franc-maçonnerie française est aussi universelle. Dès le XVIIIe siècle, elle accueillait à égalité ceux que la société d’alors vouait aux places obscures : les frères de confession juive, ceux de couleur, les femmes au sein des loges dites d’adoption ».
« Sous la Seconde République, ce sont des maçons qui inspirèrent l‘abolition de l’esclavage, tentèrent le partage du progrès matériel en combattant la misère, sœur jumelle de l’obscurantisme. Et, sans qu’il puisse s’agir d’une coïncidence, les Francs-Maçons lui donnèrent sa devise : Liberté, égalité, fraternité ».
« La franc-maçonnerie donna à la République ses assises et son mouvement (…) Elle donna à la République non seulement cela, mais encore toute sa puissance spéculative qui procédait de l'activité intellectuelle des frères. Les loges de la Raison furent les forges de nos lois. Lois de liberté, avec la loi sur la liberté de la presse, loi autorisant les syndicats, loi de liberté d'association de 1901, loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État. Les lois de Jules Ferry sur notre école publique et laïque. Mais loi aussi, pour l'égalité, la fraternité, le progrès humain, avec la réforme de l'assistance publique, la rédaction d'un premier code du travail confié à Arthur Groussier, futur Grand maître, ou la création des premières mutuelles. »
« Et aujourd’hui aussi l’antisémitisme refait surface, dans les mots, sur les murs. Il s’affiche sans crainte et sans honte. Et à cet égard, je veux ici être définitif : la République ne transige pas et ne transigera pas. Et nous serons impitoyables face aux porteurs de haine. Mais derrière cette haine antisémite, il faut voir ce qui s’y trouve aussi. La haine des Juifs, la haine des francs- maçons, procèdent du même élan. Ce sont deux préludes, deux prétextes à la haine de la République. Et je le répéterai sans cesse : là où l’antisémitisme entend s’installer prospèrent avec lui toutes les autres formes de racisme et de haine identitaire, très rapidement. Et veillons à toutes les confusions dans une époque où, les uns préfèrent rester ambigus sur la question de l’antisémitisme, par souci de flatter de nouveaux communautarismes, et les autres prétendent soutenir nos compatriotes de confession juive en confondant le rejet des musulmans et le soutien des juifs, en refusant ceux-là même, de condamner clairement leurs positions passées, et tous les maux définitifs d’hier. Il n'y a pas de lutte véritable contre l'antisémitisme sans un réel universalisme qui voit dans chaque citoyen un être de droits et de devoirs, appartenant pleinement, totalement, à la République et à la Nation. »
Nous rappelons que dans le cadre du vote de la loi « confortant le respect des principes de la République » en août 2021, les représentants des cultes juif, chrétiens, musulman et bouddhiste avaient été auditionnés. La commission spéciale de l’Assemblée nationale réunissait, mardi 5 janvier, sous l’intitulé officiel de « représentants des courants philosophiques », les responsables de six obédiences ainsi que de la Libre-Pensée. Plus tôt, en 2018, les représentants de la franc-maçonnerie avaient également été auditionnés dans le cadre du projet de la loi bioéthique. C’est d’ailleurs dans ce cadre que l’on remarque les divergences avec la foi catholique : les obédiences franc-maçonnes avaient rappelé leur attachement à des valeurs républicaines, d’égalité, de la même manière qu’ils l’avaient fait au moment des débats sur l’Interruption Volontaire de Grossesse[14]. Idem, sur l'extension de la Procréation Médicalement Assistée, les loges maçonniques ont fait montre d'un quasi-consensus en sa faveur. En effet, le 13 décembre 2017, dans le temple maçonnique de son siège national, la Grande Loge de France avait célébré à la fois les 50 ans de la Loi Neuwirth concernant la légalisation des pilules contraceptives et la mémoire de son ancien Grand Maître Pierre Simon, gynécologue franc-maçon, cofondateur du mouvement français pour le planning familial, décédé en 2008, qui fut l’un des principaux artisans de cette loi.
NOTES
[1] Il a également écrit l’encyclique Etsi multa luctuosa le 21 novembre 1873. [2] L’hédonisme est une théorie qui ne refuse pas le plaisir et évite la douleur. [3] A ce sujet, Pie X en 1907 avait qualifié la franc-maçonnerie de « carrefour de toutes les hérésies » [4] L’article 2335 du code de droit canonique de 1917 : « Ceux qui donnent leur nom à une secte maçonnique ou à d’autres associations du même genre qui complotent contre l’Église et les pouvoirs civils légitimes contractent par le fait même une excommunication simplement réservée au Siège apostolique. » [5] Conférence de presse durant le vol de retour (28 juillet 2013) | François (vatican.va) [6] Paru en juin 2021 aux éditions Salvator, peut-on être chrétien et franc-maçon, Dominique Rey [7] Appelé également rite moderne, le rite français comporte trois degrés symboliques fondamentaux, à savoir Apprenti, Compagnon et Maître. Il se distingue par la simplicité de ses rituels, sans éléments cérémoniels. Cela s’explique par le fait qu’il tend à éviter les références religieuses spécifiques (mais encourage la tolérance envers toutes les croyances religieuses) . [8] Evangile selon Jean 14,6 [9] Dans son homélie du 18 avril 2005, au cours de la Missa pro eligendo romano pontifice, Josef Ratzinger déclare la guerre au relativisme [10] Décret De Œcumenismo (Unitatis Redintegratio), promulgué le 21 novembre 1964, Vatican II, les seize documents conciliaires, Paris, Fides, 2e édit., 1967, p. 497-516. [11] ibid p.516 [12] Col 1, 26-28 [13] 2 P 1, 4
[14] Pierre Simon, ancien Grand Maitre de la Grande Loge de France œuvra à la rédaction de la Loi Veil de 1975 légalisant l’avortement
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